© Guillaume Collignon
Par Afzali Soheil, Bissegger Viola, Blanc Aline, Bodin Camille, Bornet Annie, Broillet Taiana, Castella Noémie, Claveria Charlene, Divorne Lisa, Escalante Diana, Hemidi Stéphanie, Kim Olga, Malumba Narcisse, Matton Théophile, Meuriot Anthony, Rodrigues Carolina, Terranova Lucie, Tshala Noemi, Verrillo Matteo
prototype échelle 1:1
"Que faire de ces énormes bateaux croisière destinés au tourisme de masse lorsqu’ils ne sont plus utilisés et deviennent ainsi d’énormes déchets ? Pourraient-ils devenir une nouvelle source de matériaux ou contribuer à résoudre la crise du logement ? Face aux crises politiques, environnementales et sociales contemporaines, « et vogue le navire… » prend position sur la responsabilité des architectes d’intérieur dans la finitude des ressources tout en interrogeant l’inégale accessibilité à un chez-soi dans un monde qui n’a jamais accueilli autant de réfugié·e·x·s. Ce studio esquisse une proposition spatiale, à la fois tangible et fantasmée, d’habitats temporaires, adaptables aux individu·e·x·s, à leurs identités et à leurs besoins divers.
Les déchets maritimes, et particulièrement les carcasses de bateaux de croisière, représentent une des plus grandes menaces écologiques de notre époque. Nous avons donc proposé de les réinvestir dans le contexte des villes occidentales contemporaines, prenant les villes portuaires européennes comme cas d’étude. Leurs structures dégarnies, très difficilement traitables comme déchet, ont ainsi été réhabilitées pour accueillir des unités de logement pour réfugié·e·x et des espaces de sociabilité.
Au cœur du navire, l’espace domestique a accueilli des résident·e·x·s aux identités et cultures multiples. Les langages architecturaux, mais aussi les codes esthétiques et les normes du logement occidental ont été étudiés pour permettre leur remise en question. Les modes de vie qu’elles produisent et reproduisent ont ainsi été continuellement interrogés à travers la définition d’une intériorité propre aux individus accueillis."
Les déchets maritimes, et particulièrement les carcasses de bateaux de croisière, représentent une des plus grandes menaces écologiques de notre époque. Nous avons donc proposé de les réinvestir dans le contexte des villes occidentales contemporaines, prenant les villes portuaires européennes comme cas d’étude. Leurs structures dégarnies, très difficilement traitables comme déchet, ont ainsi été réhabilitées pour accueillir des unités de logement pour réfugié·e·x et des espaces de sociabilité.
Au cœur du navire, l’espace domestique a accueilli des résident·e·x·s aux identités et cultures multiples. Les langages architecturaux, mais aussi les codes esthétiques et les normes du logement occidental ont été étudiés pour permettre leur remise en question. Les modes de vie qu’elles produisent et reproduisent ont ainsi été continuellement interrogés à travers la définition d’une intériorité propre aux individus accueillis."
